Les préparatifs ont duré toute la matinée ; après avoir été sanglé, Concorde, qui reposait sur d'énormes vérins pour remplacer les trains d'atterrissages -il fallait qu'il voyage trains rentrés en raison de sa hauteur- a été soulevé pour être placé sur sa remorque.

Sur ces vues prises du haut d'une nacelle élévatrice,
on voit bien par quoi était retenu Concorde.

Le convoyage en lui-même s'est effectué le vendredi, de 14h jusque tard dans la soirée, et du samedi matin au dimanche matin non-stop.

Suivi par une vingtaine d'équipes de télévision du monde entier, de nombreux journalistes et bien sûr par la police et les pompiers locaux, ce voyage a eu lieu sous la caniculaire chaleur de l'été 2003. ici, l'Espagnole Cristina del Valle interviewant Pascal Ménégat, responsable de projet Concorde à Air France, venu avec une équipe complète pour ce transport à la fois symbolique et à hauts risques.

Sous Concorde, en son milieu, une partie de la remorque
qui mesurait environ 70 mètres de long.

Une vue amusante, où Concorde servait de refuge pour les personnes autorisées à s'approcher de lui, peu de temps avant son départ de l'aéroport ; la moindre parcelle d'ombre était recherchée, et l'expression "sous l'aile de Concorde" a été inventée ici...

C'est sous bonne escorte que pouvait commencer, en début d'après-midi, le convoyage de Concorde ; première destination, le Rhin, pour descendre ce fleuve jusqu'à Altlußheim...

[ voir le convoyage vers le Rhin ]